Communiqués

Rita Famos et Önder Günes à la tête du Conseil suisse des religions

Oct 9, 2024

Lors de sa dernière réunion, le Conseil suisse des religions (CSR) a élu la pasteure Rita Famos à sa présidence et Önder Günes à la vice-présidence.

Le CSR a décidé de ces deux mandats d’une durée de deux ans dans le cadre de sa séance spéciale qui a eu lieu cette année à Zurich. Rita Famos, présidente de l’Église évangélique réformée de Suisse EERS, et Önder Günes, président de la Fédération d’organisations islamiques de Suisse FOIS, succèdent à Felix Gmür, évêque et président de la Conférence des évêques suisses CES, et à Ralph Lewin, ancien président de la Fédération suisse des communautés israélites FSCI respectivement.

En outre, le CSR accueille trois nouveaux membres : Frank Bangerter, évêque de l’Église catholique-chrétienne de la Suisse ECCS, Ralph Friedländer, président de la Fédération suisse des communautés israélites FSCI, et Beat Ungricht, président de la SEA-RES et de Freikirchen.ch. Ces trois personnes font désormais partie du CSR à la suite de changements survenus à la tête de leur Église ou de leur association.

Dans le cadre de sa réunion, le CSR a également décidé de la publication d’un livre d’images interreligieux destiné aux enfants. En prenant cette décision importante, le CSR entend offrir aux enfants dès leur plus jeune âge la possibilité de découvrir de manière ludique diverses religions qui existent en Suisse. Le Conseil en est convaincu, cet ouvrage contribuera de manière importante à faire tomber les préjugés et à prévenir à long terme les défis que sont les discours haineux, le harcèlement ou la violence motivée par la religion. La publication sera réalisée en collaboration avec l’éditeur vatter & vatter.

Photo : Rita Famos, Önder Günes, Ralph Friedländer, Frank Bangerter et Beat Ungricht.

Déclaration du Conseil suisse des religions CSR à l’occasion du Jeûne fédéral

Sep 9, 2024

Le Jeûne fédéral nous offre à nous, représentants et représentantes des communautés musulmanes, juives et chrétiennes de Suisse, une précieuse occasion pour nous recueillir et réfléchir aux responsabilités que nous partageons et aux chances dont nous bénéficions.

La Suisse nous donne tant de raisons d’être reconnaissants et reconnaissantes. La Suisse est un pays de paix, un pays de neutralité politique, un pays épargné par les guerres depuis de nombreuses années. Notre niveau de vie est l’un des plus élevés au monde ; notre système de santé est excellent, notre système de formation intégratif est tourné vers le futur et un solide filet recueille et soutient enfants et personnes retraitées, malades et dans le besoin. Notre processus démocratique de participation directe, notre diversité culturelle et la grande tolérance qui règne entre des cultures, des religions et des modes de vie différents les uns des autres soutiennent la paix sociale et religieuse de notre pays. Notre cadre de vie agréable, notre politique stable, notre prospérité économique et notre diversité culturelle forment une trame qui permet aux êtres humains de s’épanouir. Vivre en Suisse est un cadeau !

Toutefois, vivre en Suisse est plus qu’un cadeau, car notre démocratie, notre paix religieuse et notre culture libérale et tolérante ne sont pas tombées du ciel : elles sont le fruit de processus d’apprentissage longs, douloureux et parfois sanglants. Or, partout dans le monde, la démocratie, les droits humains et la liberté sont menacés par une hostilité instrumentalisée politiquement et dirigée contre des groupes. Si nous voulons conserver ces avancées, nous ne pouvons donc pas les considérer comme acquises, mais nous devons lutter contre la misogynie, contre l’antisémitisme, contre l’islamophobie, contre l’hostilité envers les Églises, contre le racisme et contre le nationalisme. Lorsque nos communautés religieuses favorisent de telles attitudes et idéologies, ou qu’elles se laissent instrumentaliser par celles-ci, en tant que communautés de croyants et croyantes, nous sommes coupables. Notre foi nous donne une orientation spirituelle, mais nous confie aussi la responsabilité de notre prochain, surtout lorsque ce prochain nous est encore étranger.

Mus par la reconnaissance et par l’engagement que cette reconnaissance fait naître, nous, représentants et représentantes des communautés et Églises musulmanes, juives et chrétiennes de Suisse, voulons contribuer à la paix et à l’équité dans notre société. Puisse cette journée du Jeûne fédéral nous inspirer tous et toutes pour que nous nous engagions en faveur de la paix et du bien-être de la communauté entière. Nous invitons nos Églises, nos communautés religieuses et les hommes et femmes de bonne volonté à dire les paroles qui suivent pour en faire le fondement de leur prière.

Dieu qui nous aimes,

Nous sommes rassemblés par nos souhaits et nos espérances et issus de religions différentes. Nous te disons notre reconnaissance pour les privilèges nombreux dont nous jouissons en Suisse : nous jouissons de la paix, de la prospérité et de la liberté de vivre nos propres croyances.

Nous savons que nous ne faisons pas encore preuve de suffisamment de responsabilité vis-à-vis de ta Création et de tes valeurs. Parfois, nous oublions combien nous allons bien et ne voyons pas ceux et celles qui ont besoin de notre aide. Nous reconnaissons nos erreurs et te prions de nous pardonner et de nous donner la force de faire mieux.

Fais que nous nous opposions à tout ce qui crée du mépris pour l’humain. Donne-nous le courage d’élever la voix contre la haine, le racisme et l’injustice. Fais de nous des instruments de ta paix, fais-nous refléter ton amour et ta bonté.

Merci de nous entendre et de nous accompagner sur ce chemin.

Les signataires
Mgr Felix Gmür, Président de la Conférence des évêques suisses CES
Önder Günes, Président de la Fédération d’organisations islamiques de Suisse FOIS
Rita Famos, pasteure, Présidente de l’Église évangélique réformée de Suisse EERS
Ralph Friedländer, Président de la Fédération suisse des communautés israélites FSCI
Frank Bangerter, évêque élu de l’Église catholique-chrétienne de la Suisse ECCS
Farhad Afshar, Président de la Coordination des organisations islamiques suisses CIOS
Métropolite Maxime de Suisse, Métropolite de Suisse (Patriarcat œcuménique)
Jean-Luc Ziehli, pasteur, Président de la SEA-RES et de Freikirchen.ch

Non à la violence motivée par le racisme ou le fanatisme religieux. Appel à la paix et à la tolérance des fidèles de toutes les religions en Suisse

Avr 3, 2024

Le Conseil suisse des religions CSR condamne avec fermeté toute forme de violence et plus particulièrement toute violence exercée au nom de motifs religieux.

(suite…)

Poursuivre le dialogue avec conviction

Déc 21, 2023

IRAS COTIS, Présidence et comité directeur | 20 décembre 2023

Après qu’un article de presse a déclenché un conflit au sein de la Communauté de travail interreligieuse en Suisse IRAS COTIS, les personnes concernées se sont expliquées dans le cadre d’une médiation. Les conditions pour la poursuite du dialogue interreligieux ont ainsi pu être créées.

Lors de la séance extraordinaire du 22 juin 2015, les membres du Conseil suisse des religions (SCR) ont élu le successeur du Dr. Hisham Maizar, décédé de façon inattendue le 14 mai 2015.

Suite aux décès douloureux du Dr. Hisham Maizar, l’évêque de l’Église catholique-chrétienne, Harald Rein, gère dès à présent à titre intérimaire les activités du Conseil suisse des religions (SCR).

Nous avons appris avec grande consternation et tristesse que notre cher président, le Dr. Hisham Maizar, est décédé ce matin de façon inattendue.

Le Conseil suisse des religions (SCR) condamne les attentats meurtriers au nom de la religion et appelle à la solidarité pour la paix et contre la terreur et la violence.

Le Conseil suisse des religions (SCR) est profondément choqué par les attentats meurtriers contre la rédaction du journal satirique « Charlie Hebdo » mercredi passé à Paris. Douze personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées.

Dans certains médias et réseaux sociaux, des publications incitent à la violence contre les juifs en Suisse en relation avec le conflit actuel au Proche Orient.

Le Conseil suisse des religions (SCR) a élu Hisham Maizar comme nouveau président pour la période 2014 à 2016. Hisham Maizar remplace Herbert Winter qui présidait le Conseil depuis 2011.

Pour le Conseil suisse des religions (SCR), l’acceptation de l’initiative des minarets manifeste une incertitude largement répandue dans la population. Les efforts en matière d’intégration doivent être renforcés de toutes parts. Le SCR s’engage pour des mesures concrètes.

Le Conseil suisse des religions aura dès 2010 une nouvelle composition, ses nouveaux membres étant l’évêque Norbert Brunner pour l’Église catholique romaine et Aynur Akalin en tant qu’experte islamique.

Le Conseil suisse des religions a nommé trois expertes permanentes lors de sa dernière séance.

Le Conseil suisse des religions s’oppose à la manipulation de la religion à des fins politiques et à la remise en question de la norme pénale antiracisme.

Le Conseil suisse des religions (SCR) a tenu lundi 21 août 2006 sa première séance. Outre la question ouverte de la représentation des femmes au Conseil, les membres du Conseil ont discuté en priorité l’approche des symboles religieux dans l’espace public.

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