Vater und Sohn umarmen sich vor Ruinen in Kiew
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Le Conseil suisse des religions est bouleversé par les conflits armés qui frappent l’Europe et condamne avec la plus grande fermeté l’agression russe en Ukraine.

Ce qui, il y a quelques années encore, semblait inconcevable est devenu aujourd’hui une horrible réalité : une guerre ouverte sévit en Europe entre des pays de notre continent. Rien ne peut justifier l’invasion de la Russie en Ukraine, contraire au droit international et à l’éthique de paix commune à toutes les religions. Si la population ukrainienne est la première victime, tout l’ordre pacifique européen est lui aussi attaqué. Comme le montre l’histoire des guerres européennes et, d’une manière générale, de tous les affrontements armés dans le monde, qui choisit l’agression comme moyen politique se met au ban de la société civilisée et doit répondre de crimes contre l’humanité. C’est pourquoi le Conseil suisse des religions (CSR) ne peut que se prononcer énergiquement en faveur de la fin immédiate de l’agression contre l’Ukraine, de la cessation de toutes les opérations militaires et du retrait des troupes russes.

Nos pensées et nos prières vont en tout premier lieu aux victimes de cette agression, c’est-à-dire à la population ukrainienne, car c’est elle qui souffre le plus de ce conflit. Dans un esprit de solidarité, nous sommes à ses côtés et demandons instamment à tous les gouvernements de l’Europe et à la Suisse d’apporter une aide immédiate et sans entrave bureaucratique. Les frontières de l’Europe ne doivent pas se fermer aux personnes en fuite. C’est pourquoi le CSR lance un appel à tous les hommes et femmes de bonne volonté, ainsi qu’aux gouvernements, pour qu’ils viennent sans tarder à l’aide des victimes de la guerre, qu’ils accueillent les réfugiées en provenance des régions en conflit et participent aux secours humanitaires.

La paix est l’unique manière de rompre la spirale de la violence et de mettre fin à la tragédie qui affecte des millions d’êtres humains.